Amos Milburn- Chicken shack Boogie

C'est bizarre de partir sur une idée reçue sans aller plus loin, et approfondir les écoutes, de classer un artiste dans un style...

Pour un soit disant "vieux" amateurs de Blues, Amos Milburn serait un spécialiste de Boogie Woogie...alors que c'est un chanteur de Blues s'accompagnant au piano, faisant penser des foies à Charles Brown ou Louis Jordan...

En septembre 1946, à Los Angeles, il fit une poignée de morceaux rapides pour "Aladdin", puis enregistra plusieurs centaines de titres, dont pas mal de Blues langoureux et sur les alcools...on le retrouve même au début des années 60 sur le catalogue "Motown"!

Sur l'album suivant, les premiers Boogie Woogie y sont regroupés:

"Amos Milburn, Chicken shack Boogie", United Artist UAS 30203 de 1978, texte de John Broven.

"Pathé Marconi" français réédita une petite partie des productions "Aladdin/ Imperial" à la même époque, tournant entre Los Angeles et la New Orleans, un énorme catalogue, intégré ensuite dans "Capitol", puis du major "EMI"...sous la direction de Gilles pétard.

Puis le CD naissant, de nouvelle parutions de ce catalogue vit le jour, celui présenté reprenant l'album en grande partie "United Artist", ajoutant quelques titres traitant de l'alcool, enregistrés à la mode Floyd Dixon...:

"The best of Amos Milburn, Down the road apiece", EMI/ Aladdin 7243 8 27229 de 1993, note de Joseph F. Laredo.

Amos Milburn se fit un spécialiste aussi, de Blues à bases de...boissons comme déjà signalé, et pas que du naturel, signe que les coudes se levaient au niveau de l'épaule à cette époque...

La partie accompagnement servant parfaitement le pianiste, composée de saxophonistes de grandes renommés, comprend outre Maxwell Davis, de temps en temps semblerait- il, Noble Watts et Paul Williams.

Cette compilation célèbre...des titres alcoolisés, de soda, et quelques slow:

"Amos Milburn, Vicious vicious vodka", EMI/ Aladdin 1561401 de 1985, note et discographie de Hank Davis et Colin Escott.

Les amateurs suèdois ne pouvaient pas passer à côté d'un personnage comme Amos Milburn, car les rééditions ne pullulaient pas...

Cet album reprend des titres de la période comprise entre 1947 à 1957, celle ou il obtint le plus de succès, sous contrat le plus souvent pour le label "Aladdin".

Il fut très souvent accompagné par d'excellents guitaristes en alternance comme, Wayne Bennett, Chuck Norris, Irving Ashby ou Justin Adams.

Les ville ou les sessions eurent lieu sont Los Angeles ou la New Orléans.

Fait à partir de copies de collectionneurs, la qualité du pressage est de très bonne qualité:

"Amos Milburn & his Aladdin Chickenshackers, Rock, Rock, Rock", Route 66 KIX- 21 de 1981, Texte très conséquent de George A. Moonoogian avec discographie.

Dans les années 60, les disques pirates existaient déjà depuis un certain temps...même en France.

Faut dire que les rééditions sur le Blues ne couraient pas les rues, y compris pour le matériel provenant de Chicago ou Detroit, alors la Californie, fallait pas y compter...

La marque "Riverboat" produisit quelques albums provenant de cette dernière, avec un disque de Roy Milton, Big Joe Turner, Cecil Gant, et entre autres, d'Amos Mi"LL"burn, avec deux L!

Les titres présents proviennent du catalogue "Aladdin", de fin 40, début 50, avec un minimum de renseignements discographiques.

Il y a belle lurette que ce disque doublonne totalement avec des parutions postérieures, mais enfin, les petits français faisaient quelques efforts déjà à cette époque, bien avant que des spécialistes de l'histoire du Blues...qualifie ce chanteur de pianiste de Boogie Woogie!:

"Amos MiLLburn, Chicken shack Boogie", Riverboat 900 266, non daté, distribution Sofrason, note de Virgile Degand.

La popularité d'Amos Milburn et le nombre d'album de réédition ne pouvait pas rester sans la sortie de compilation dans le nouveau format musical, le CD...

Un best of sorti donc par les détenteurs des enregistrements, regroupant les titres peut- être les plus populaires de cet artiste, en provenance du catalogue "Aladdin", de septembre 1946 à novembre 1957, soit un peu plus de dix ans...

Une partie estimable est consacrée au titres ayant trait aux boissons, parsemée de morceaux entrainants et rapides.

Les amateurs pourront jugés si ce pianiste et chanteur ressemble plus ou moins au style cool de la Californie, car cette compilation le présente sous tous ses aspects:

"The best of Amos Milburn, Down the road apiece", EMI/ Aladdin 7243 8 27229 de 1993, note de Joseph F. Loredo avec renseignements discographiques.

Et  pour fêter le 2 000° courriels, le coffret regroupant la totalité des enregistrements de la marque "Aladdin" du chanteur et pianiste Amos Milburn...

145 titres au total gravés de septembre 1946 à janvier 1957 à Los Angeles, sauf à quatre reprises, la première à Chicago en octobre 1948, la deuxième à Pensacola (Floride) en 1950, la troisième à New York en juin 1953, la dernière en septembre 1956 à la New orleans.

Dans une grande majorité des sessions, le saxophoniste ténor Maxwell Davis soutient la note avec les cuivres habituels de Los Angeles, des guitaristes se succèdent, Gene Phillips, Charles (Chuck) Norris, Johnny Brown, Wayme Bennett, Johnny Moore, Mickey Baker, Jack Marshall, Harold Grant, Irving Ashby, Justin Adams...Tiny Mitchell entre autres...

Ces guitaristes seraient-ils ignorés sur certains forums français ayant pour sujet le Blues?

Sur la session de New York, les saxophonistes Paul Williams et Noble Watts jouent en duo, le pianiste Willard Mc Daniels frappe quelques notes sur une autre prise de son.

Alors, un pianiste et chanteur de Blues, ou un spécialiste de Boogie Woogie comme l'écrit un "spécialiste de l'histoire" du Blues qui semble refaire surface???

"The complete Aladdin recordings of Amos Milburn", Mosaic MD7- 155 de 1994, superbe livret annoté par Mark Hemphrey avec discographie.

Sur les albums relatant l'historique des producteurs de disques, les jeunes amateurs d'il y a quelques années se faisaient les dents, découvrant des artistes qui n'avaient pas les faveurs des pistes venant des "pierres qui roules" à longs cheveux...

C'est le cas avec compilation "décortiquant" la ville de la Nouvelle Orléans et ses productions...urbaines, avec Fats Domino, Smiley Lewis, Smilin Joe, Archibald, Little Sonny, Joe Turner, Wee Willie Wayne et Amos Milburn...

Un seul titre est à l' affiche de ce chanteur, mais peut- être le plus célèbre enregistré le 19 novembre 1947, morceaux rapide...

"Legendary masters series, Vol. 2, Urbans Blues, New Orleans Bounce", Imperial LM- 94004 non daté, note de Pete Welding.

Album double pochette...

L'une des seules fois ou le pianiste et chanteur Amos Milburn accompagna un autre bluesmen date du 6 avril 1949.

Cela ce passa à New York, enregistrant quatre titres pour la marque "Atlantic", avec le guitarise et chanteur Texas Johnny Brown, accompagné de deux saxophonistes dont peut- être Don Wilkerson, le restant du personnel restant inconnu.

Trois de ces quatre faces sont présentées sur une compilation en CD, déjà publiées en album double pochette il me semble...ayant pour objet des guitaristes.

"Atlantic Blues: guitar", Atlantic 81695 de 1986, note de Dick Shurman avec discographie.

(Encore une fois Amos Milburn et ses enregistrements sont des flots de  "jump Blues"...via un site rempli d' erreurs, voir la définition sur "Wiki" qui me semble juste... Ah les mémoires artificielles!)

Une autre face du guitariste Texas Johnny Brown issue de la même séance effectuée à New York, que le précédent courriel est disponible sur un autre album, réédité en CD, ou participe le pianiste Amos Milburn.

Dans la dernière version du livre "Blues discography" le personnel est complété, avec Don Wilkerson au saxophone ténor, Calvin Vaughn à la batterie, le contre- bassiste restant toujours inconnu, à noter aussi que la chanteuse Ruth Brown roucoule sur un titre.

"Atlantic Blues: piano", Atlantic 81694 de 1986, note de Jim O' Neal.

Continuons notre petit tours d'horizon de la mornifle dans ce disque d'origine anglaise, avec le chanteur et pianiste Amos Milburn.

Un titre datant d'avril 1947 enregistré à Los Angeles pour la marque "Aladdin" dans une séance en comprenant 10, tous publiés sur des 78 tours, et de multiples fois en LP ou CD, toutes origines confondues…

Seul accompagnateur connus de cette session, le saxophoniste ténor Maxwell Davis, le guitariste, contre- bassiste et batteur sont inconnus, même dans le livre "Blues discography".

"Wher's the money honey?, A compendium of Blues songs, Celebrating money or the lack of!", Jasmine JASMCD 3171 de 2021, compilation de Niel Slaven, note de Bob Fisher, renseignements discographiques.

Page 748 du livre "Blues discography", il est noté que le pianiste Amos Milburn aurait participé à une session du chanteur et pianiste Charles Brown.

Etant pas mal documenté sur ce bluesmen, ayant aussi le coffret de ses enregistrements des années 40 et 50, ou que ce soit en consultant le livre, à partir de la page 67 de la discographie de Charles Brown, je n'ai trouvé aucune trace de participation d'Amos Milburn...

Peut- être est-ce au cours d'une session ou il collabora avec le guitariste "Texas" Johnny Brown à New York en avril 1949, ou approchante....?

Bonnes recherches aux vieux amateurs de Blues!

5832- Toute une série de soundies fut réalisée à L'Apollo Théâtre dans le courant des années cinquante comprenant le petit monde du Rhythm & Blues, dont la durée du film avoisinait les trois minutes...

Le chanteur et pianiste Amos Milburn  enregistra que quatre petits métrages pendant cette période, deux Boogie Woogie, un Blues, le dernier, un slow.

Il est accompagné par toute une formation par moments...dans ce DVD d'origine espagnole, comprenant aussi Meade Lux Lewis, Maurice Rocco, Gene Rodgers, Lynn Albritton, Harry "The Hipster" Gibson, Robert Crum, Ray Sinatra, Jimmy Brown/ Paul Williams, les groupes, The Clowers, The Larks avec le même saxophoniste, et Will Bradley.

La qualité de repiquage de ces bandes vidéo est respectable pour cette époque.

"Swing era, Boogie Woogie & Rhythm'N' Blues", Idem IDVD 1055 non daté, note anonyme.

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