JIMMY JOHNSON

Jimmy Johnson est né en 1928 dans le Mississipi. Il y ramassera le coton entre quelques heures passées à l'école ou à l'église. Bien vite il se retrouvera à Chicago et il représente pour moi le prototype même du Chicago Blues.
Celui qu'il joue inlassablement depuis 50 ans dans tous les clubs locaux dont il est un des piliers.

Ce chanteur guitariste hors pair est longtemps resté dans l’ombre de ses frères (Syl et Mac), il commença à s’imposer dans les années 70 comme l’un des Bluesmen les plus doués et créatifs. Il y enregistrera son 1er album (à plus de 50 ans !). C'est aussi dans ces années là qu'il jouera notamment avec Sunnyland Slim, Johnny Young, Jimmy Dawkins, et Otis Rush.

Son apprentissage au sein de formations gospel et sa longue fréquentation des groupes de soul (Otis Clay et Denise LaSalle notamment) ont probablement contribué à sa voix très soul et très reconnaissable

Son jeu de guitare, tout en retenue, apporte un climat intense aux morceaux qu'il interprête en osmose parfaite avec son chant.
Il suffit d'écouter sa version de " As the year go passing by", une pure merveille de plus de 9 minutes, pour se rendre compte du talent immense de ce vétéran du blues (81 ans).

Les disques conseillés (sachant que tous les albums (ils ne sont malheureusement pas nombreux) de ce gars sont très recommandables pour ne pas dire plus)

Ha oui, c'est pas le plus connu des Johnson mais il s'en tire de façon plus qu'honorable en distillant un Chicago blues du meilleur effet. C'est cool de parler de lui, savais tu que plusieurs de ses frères étaient également musiciens et pas des moindres, Syl Johnson, Magic Sam et le bassiste Mack Tompson, qui est en réalité son vrai patronyme.
Il a longtemps joué comme accompagnateur de Jimmy Dawkins et Otis Rush avant de débuter une carrière solo, son premier album il le partage avec Luther Johnson en 1977 chacun une face et là c'est Dawkins qui l'accompagne.
Perso j'ai cet album, il est ressorti en CD en 2001 avec bonus, titre Ma Bea's Rock


ainsi que ceux ci :
Bar Room Preacher (1983)

Every Road Ends Somewhere (1999)

Ainsi que le living Chicago blues que tu presente, il en a fait d'autres :

Tobacco Road (MCM, 1978)
Johnson's Whacks (Delmark Records, 1979)
North/South (Delmark, 1982)
I'm a Jockey (Verve Records, 1994)
Jimmy Johnson Featuring John Watkins (Black & Blue Records, 2000)
Pepper's Hangout (Delmark, 2000)
Heap See (Black & Blue, 2002)
Two Johnsons are Better than One (with Syl Johnson) (2002)
Brothers Live (Brambus Records, 2004)

j'ai le tobacco road en vinyl
Je ne savais pas que Magic Sam était son frangin
Le 1er album que tu présentes me tente bien. Généralement dans cette série il n'y a pas beaucoup de déchets et en plus j'aime beaucoup Luther Johnson

excellent malgré que je vient de le voir maintenant en 2020