Morris Pejoe & Henry Gray

Enregistrant trente titres de 1952 à 1969, toujours à Chicago, 80% de 1952 à 1956, une bonne moitié le furent pour le catalogue Chess.

La présence quasi- continuelle du pianiste Henry Gray serait une référence, mais il est entouré d'accompagnateurs célèbres continuellement...il n'eu pratiquement aucun succès!

Ce bluesmen  Morris Pejoe (Pejas en réalité) est inconnu aux monde du Blues tricolore...

En décembre 1954, il enregistra huit faces, dont une prise alternative, pour le label "United", tous restèrent inédits jusqu'à la réalisation de cet album!

Pourtant en plus de l'instrumentiste déjà cité, la basse est tenue par Milton Rector, à la batterie Earl Phillips, des saxophonistes sont présents, dont l'alto Stanley Grim.

"Chicago Blues, Wrapped in my baby", Pearl PL- 16 de 1989, (Filiale de Delmark), note de Bill Dalh avec discographie.

De novembre 1952 à avril 1954, quinze titres furent gravés en cinq sessions pour la marque "Chess" par Morris Pejoe accompagné par le pianiste Henry Gray.

Seul quatre faces virent leurs sorties sur disques, il me semble jamais réédités sur albums ou CD, le reste étant resté inédit!

En 1992, sur le coffret de quatre CD "Chess Blues", un instrumental inédit issus de la séance du 11 mai 1953 sort sous le nom d'Henry Gray & Morris Pejoe, d' ou l'harmoniciste Henry Strong est absent.

C'est le seul morceaux actuellement disponible en réédition de ce catalogue.

"Chess Blues", Chess/ MCA CHDC 4- 9340 de 1992, note de Mary Katherine Aldin avec renseignements discographiques.

Après le feuilleton des frères Chess et les enregistrements pour le label "United"...Morris Pejoe fit une petite visite dans les studios de "Vee Jay" à Chicago.

Le 9 mai 1955, il enregistra deux titres sous son nom avec son compère, le pianiste Henry Gray, les autres accompagnateurs étant inconnus, dont des saxophonistes.

Ces faces étant publiées à l'époque par ce label, il paraitrait que son influence musicale proviendrait principalement du guitariste Clarence "Gatemouth" Brown...

La marque américaine "Collectables" dans sa série de quatre compilations des productions "Vee Jay", a intégré ces enregistrements.

"The very best of Blues volume 1, Vee Jay", Collectables (Rhino)COL CD 7269 de 2000, note de bill Dahl.

En 1956, Morris Pejoe fit une petite visite dans les studios pour le compte de la filiale du label "Cobra", "Abco", ou il en sortit deux faces.

Le personnel assistant à cette session est inconnu, avec la présence de cuivres et section rythmique.

Ces deux titres on été réédités plusieurs fois, dont une copie produite par une marque autrichienne:

"Abco records Chicago", Wolf 120.298 non daté, note de Ron Bartolucci.

Au début des années 60, Morris Pejoe grava quatre titres pour le label "Atomic H" à Chicago, dont deux restés inédits.

Pour une fois, le pianiste Henry Gray est absent de cette séance, remplacé par un inconnu, comme la plus part des accompagnateurs, sauf Andrew Mc Mahon à la basse.

Il est possible qu'il y eu d'autres enregistrements sur cette marque effectué par ce bluesmen, mais restés dans les oubliettes...

Les deux morceaux présentés sur la compilation axée sur "Atomic H" sont les deux inédits.

"Chicago ain't nothin' but a Blues band", Delmark DE- 624 de 1999, note de Bill Dahl.

Un petit doublon, mais il est plus facile pour l'amateur de se procurer les productions "WestSide" que les "Wolf" en ce moment...

Bien qu'inconnu, le pianiste participant à cette séance peut être Henry Gray, car il est encore à ses côtés dans les enregistrements postérieurs, ce n'est qu'une probabilité...

La marque anglaise "WestSide" ayant eu la licence pour exploiter ce catalogue en Europe, la qualité sonore de ces enregistrements est supérieure à la production autrichienne.

"Goin' down to Eli's, The Cobra & Abco rhythm & Blues anthology 1956- 1958", WestSide WESA 858 de 2001, note de Niel Slaven avec renseignements discographiques.

Lors de sessions, conviant des bluesmen ensemble, il était fréquent que le producteur ne se contente pas d'enregistrer un seul artiste.

11 Mai 1953 à Chicago, pour le compte des frères Chess, furent enregistrés Morris Pejoe (cinq titres) et Henry Gray (2 titres plus une prise alternative), tous restèrent inédits plus de vingt ans!

La totalité des morceaux mis en boite sous le nom d'Henry Gray sont présentés sur un album d'origine japonais, ou l'on peut entendre l'harmoniciste Henry Strong et le batteur "Stovepipe", constituant les plus anciennes productions discographiques.

Henry Gray, le plus vieil artiste de Blues vivant actuellement, est toujours en activité...et vient de gravé un disque!


"Chicago piano- ology", P. Vine/ Chess PLP- 6022 de 1984, note en japonais, traduction des titres et discographie.

Sans la présence de Morris Pejoe, Henry Gray grava le huit décembre 1955 quatre faces pour le label de Chicago "Parrot".

Ces titres restèrent inédits jusqu' à la parution de l'album de la marque "Relic", repris en format CD sans aucun supplément, sous ne autre référence (8024).

A ses côtés, l'harmoniciste Alfred Harris, le guitariste Little Hudson et le batteur James Bannister.

"Hand me down Blues, Chicago style", Relic 7015 de 1989, note de Dick Shurman.

Crowley mars 1970, J. D. Miller enregistre avec le pianiste Henry Gray quatre faces qui resteront inédites jusqu' à la publication de deux titres par le label "Blues Unlimited" anglais sur un single.

Bruce Bastin avec sa marque "Flyright" déterrera un des deux titres restés inédits en plus d'un figurant sur le single cité, sous le nom d'Henry GREY les intégrant dans un album comprenant que des productions de J. D. Miller, dont Jimmy Anderson, Silas Hogan, Slim Harpo....

L'harmoniciste Lazy Lester fait partie de cette session.

"The legendary Jay Miller series, Baton Rouge Blues", Flyright FLY 607 de 1985, note de Bruce Bastin.

La dernière collaboration entre Morris Pejoe et Henry Gray correspond à une séance auditive de Chicago pour le label "Friendly Five" probablement en 1966, avec le reste des accompagnateurs inconnus, dont des saxophonistes.

Deux titres furent enregistrés aux côtés de la chanteuse Little Marry, qui sortirent sous ce nom, que je n'ai jamais entendu.

Une réédition de l'album "Pearl" vit je jour en CD, reprenant le contenu des faces de Morris Pejoe, incluant aussi  deux des quatre morceaux du catalogue "Atomic H", en y ajoutant quatre performances de Big Boy Spires et Willie Smith.

"Morris Pejoe/ Arthur "Big Boy" Spires, Wrapped in my baby", Delmark DD- 716 de 1998, note de Bill Dahl avec renseignements discographiques.

Si des "historiens' du Blues veulent écrire une biographie de ces deux bluesmen, il pourront consulter utilement le livre de Robert Ford, "A Blues bibliography" datant de 1999 pour la première parution...:

5 articles sont consacrés à Morris Pejoe;

11 articles consacrés à Henry Gray.

Dans le livre de J. C. Arnaudon "Dictionnaire du Blues" en français de 1977, se trouve un paragraphe de ces artistes, mais aucun dans la "bible" de "GH" de la même époque, cela a- t- il changé?

Les compilations, bon...mais il y en a qui sont instructives, surtout quand elles sont faites sérieusement.

Un exemple, celle axée sur les pianiste de Blues en trois CD, des raretés sont incluses, dont un titre de Morris Pejoe avec Henry Gray, issu du catalogue "Chess/ Checker", puis un deuxième avec seulement le pianiste accompagnant le chanteur Howlin' Wolf, de la même origine.

"Midnight steppers", Fantastic voyage FVTD 167 de 2013, note de Mike Rowe avec renseignements discographiques.

Les deux faces enregistrées pour J. D. Miller et publiées sur un album de la marques anglaises "Flyright" ne sont plus du tout évidentes à trouver de nos jours, les soldes de ce vinyl étant rarissimes...

Mais une réédition de l'année dernière les mettent à la disposition des amateurs du Blues de la Louisiane, noyées dans une compilation très diversifiée ou se trouvent huit inédits provenant des productions éditées par les labels "Excello" et "Goldband", et des rééditions de Bruce Bastin, ainsi que partiellement des singles mythic "Blues Unlimited".

"Bluesin' by the bayou volume 14, I'm not jiving", Ace CDCHD 1471 de 2016, note de Ian Saddler.

En tant que pianiste Henry Gray accompagna dans des sessions un certain nombre de bluesmen, dont une majorité à Chicago.

Trois séances aux côtés de l'harmoniciste et chanteur Billy Boy Arnold, datant de mai et octobre 1956, puis novembre 1956, ou furent gravés dix titres, dont deux inédits encore aujourd'hui pour la marque "Vee Jay".

Participent également les guitaristes Jody Williams, Syl Johnson et Odell Campbell, les bassistes Milton Rector et Quinn Wilson,  Earl Phillips à la batterie ou Fred Below.

Sept de ces faces sont présentées sur un CD de cet harmoniciste.

"Charly Blues masterworks Vol. 34, Billy Boy Arnold, I wish you would", Charly CD BM 34 de 1993, note de John Collis avec discographie.

Pour accompagner le chanteur et harmoniciste Dusty Brown, (C. W. Triplett), le pianiste Henry Gray est convoqué à Chicago le premier octobre 1955.

A cette séance participent aussi le guitariste Joe Little, ainsi que le batteur Johnny Sturdivant, qui produira quatre titres pour le compte du label "Parrot".

Deux faces seront éditées par ce label, les deux inédits verrons le jour sur un album de la marque anglaise "JSP", puis la totalité  une production en vinyl américaine, reproduite peu après en CD aynat le même contenu.

"Chicago style, Hand me down Blues", Relic CD 7015 de 1989, note de Dick Shurman.

Le pianiste Henry Gray remplaça Otis Spann en mars 1955 accompagnant le chanteur Howlin' Wolf, pour le compte des frères Chess.

A ses côtés, les guitaristes Jody Williams et Hubert Sumlin, Willie Dixon à la contre basse, le batteur Earl Palmer complétant l'effectif.

Quatre titres emmagasinés dans cette séance effectuée à Chicago, tous publiés par la marque "Chess".

Deux faces sont présentées sur un album de la série "More real folk Blues".

"Howlin' Wolf, More real folk Blues", Chess LP - 1512 non daté (fin 60, début 70), note de Paul Williams.

Il aurait existé une version stéréo de ce vinyl… avec un final S en plus de la référence!

La deuxième session ou le pianiste Henry Gray accompagna le loup hurlant remonte à décembre 1961, ou il remplaça Little Johnny Jones, pour graver quatre titres à Chicago, tous reproduits sur singles "Chess".

Participant aussi à cette séance les guitaristes Hubert Sumlin et Jimmy Rogers, à la contre- basse Willie Dixon, le batteur Sam Lay complète l'effectif.

Ces faces furent de nombreuses fois rééditées sur des album et CD, notamment sur un coffret à tirage limité de quatre CD émanant de la marque officielle, comprenant l'intégralité des productions d' Howlin' Wolf de 1951 à 1960.

"Howlin' Wolf, Smokestack lightning, The complete Chess masters 1951- 1960", Chess/ Hip- O 02527 62734 de 2011, note de Dick Shurman avec discographie.

La deuxième séance qui vit le pianiste Otis Spann aux côtés du chanteur Howlin' Wolf date de décembre 1961, ou il remplace une autre célébrité, Little Johnny Jones.

Quatre titres seront gravés à Chicago pour les frères Chess, avec le concourt de pointures comme les guitaristes Jimmy Rogers et Hubert Sumlin, Willie Dixon à la contre- basse, parlant sur une face, le batteur étant Sam Lay.

Ces quatre morceaux furent publiés sur deux 45 tours, puis deux sur le célèbre album avec le "rocking chair" sur le recto de la pochette signé Don Bronstein.

"Howlin' Wolf", Chess LP 1469 non daté, note de Ralph Bass.

Le 11 avril 1966 à Chicago, le pianiste Henry Gray remplace Lee Eggleston pour accompagner le chanteur Howlin' Wolf.

A cette séance quatre titres sont mis en boite pour les frères Chess, deux paraitrons sur un 45 tours, les deux autres, inédits pendant une vingtaine d'années, seront édités sur deux albums pirates américains des marques "Blue Night" et "Blues Ball", sans doute de la même origine…

Participent aussi à cette session, le guitariste Hubert Sumlin, un bassiste inconnu, ainsi que le batteur Cassell Burrows, des cuivres sont également présents, mais pas de nom...

Les deux faces publiées furent aussi présentées sur un album original, contenant aussi du matériel de 1961.

"Howlin' Wolf, Change My way, Chess vintage series, Chicago 1958- 1966", Chess/ GRT CHV 418 de 1975, note de Pete Welding avec discographie.

Tous ces enregistrements sont inclus dans le coffret de sept CD de la marque anglaise "Charly".

Une face rééditée dans une compilation en CD... d' Henry Gray retrouvée par hasard en fouillant dans mes rangements…

Enregistrée en mars 1970 à Crowley, restée inédite jusqu' à sa publication sur le label "Blues Unlimited" sur un 45 tours, ou participe aussi l'harmoniciste Lazy Lester, le guitariste Wilfred Moore, le bassiste Wilbert Moore, le batteur étant Herbert Moore, une histoire de famille…elle fait partie d'une session ou fut réalisées trois autres prises, dont une toujours inédite…

"More Louisiana swamp Blues", Flyright FLY CD 24 de 1990, note de John Broven.

Le batteur Warren Earl Phillips monta à Chicago vers le milieu des années 50...c'est lui que l'on croyait apercevoir sur la fameuse photographie dans une rue de cette ville en présence d'Elmore James, Sonny Boy Williamson et Little Walter!

Le 5 mai 1955, il enregistre deux titres sous son nom pour la marque "Vee Jay" accompagné par le pianiste Henry Gray, le guitariste Jody Williams, Milton Rector à la basse, ainsi qu'un saxophoniste resté anonyme.

Publiés sur un single à l' époque, ces deux titres ne seront que réédités plus de quarante ans après sur une compilation en CD sur l'historique de cette production.

"The very best of Blues volume 1, Vee Jay", Collectables COL CD 7269 de 2000, note de Bill Dahl.

Aux côtés du guitariste W. C Dalton, celui même qui accompagna John Brim en janvier, du bassiste Milton Rector, d' Earl Phillips à la batterie, le pianiste Henry Gray gravera quatre titres le 18 juillet 1955 à Chicago pour la marque "Vee Jay".

Ces enregistrements seront publiés sous le nom du leader, le multi- instrumentistes et chanteur, Jimmy Reed, édités en deux singles, puis la moitié sur un album, se retrouvant groupés en totalité dans les coffret de six CD de l' intégral de ce bluesmen.

"Jimmy Reed, The Vee Jay years", Charly CD RED BOX 9 de 1994, note de Les Fancourt avec discographie.

Le pianiste Henry Gray remplaça Eddie Ware le 12 aout 1952, entouré du guitariste Po' Bob Woodfork, du contre- bassiste Willie Dixon, ainsi que du batteur A. J. Gladney, enregistrant à Chicago quatre titres pour le catalogue Chess.

Le chanteur et guitariste Jimmy Rogers étant à leurs têtes, deux de ces faces furent publiées sur un 78 tours, les deux autres restées inédites, parurent sur un double album référencé LP 207 de ce label.

Ces morceaux sont en totalité regroupés sur un double CD rééditant l'intégrale de cet artiste.

"Jimmy Rogers, The complete Chess recordings, The Chess 50 th anniversary collection", Chess/ MCA CHD2- 9372 de 1997, note de Mary Katherine Aldin avec discographie.

En 1965 une séance d'enregistrement fut réalisée à Chicago pour la marque "Decca", mais il fallut attendre sa publication longtemps et dispersée, comme pour les quatre faces du chanteur et guitariste peu usité "Poor" Bob Woodfork.

Au piano Henry Gray, d'autres guitaristes, Buddy Guy et Mighty Joe Young, Willie Dixon à la contre- basse, le batteur étant confiée à Clifton James.

Ces quatre morceaux sont les seules productions de ce bluesmen.

Deux de ces titres restés inédits furent publiés sur un album pirate anglais.

"Have a good time, Chicago Blues", Sunnyland KS- 101 des années 70, note anonyme avec discographie.

Chicago 1964, une session est organisée pour la marque "Decca" ou furent enregistrés cinq faces, dont une seule programmée sur un 33 tours de cette production, quelques années plus tard.

Le leader de cette séance, l'harmoniciste Walter Horton, accompagné du pianiste Henry Gray, des guitaristes Mighty Joe Young et Andrew Stephenson, à la contre- basse Willie Dixon, le batteur étant Clifton James.

Deux titres sont présentés sur une compilation pirate en album d'origine anglaise, déjà citée dans le courriel précédent.