Johnny Sparrow- Sparrow's flight

Le terme Rhythm and Blues renferme plusieurs styles de musiques des noirs américains des années 40 à 50, ou la frontière entre le Jazz et Blues est  constamment mouvante, beaucoup de musiciens évoluèrent souvent à la limite...

Le saxophoniste ténor Johnny Sparrow est un exemple parmi tant autres, comme Bobby Smith, Red Prysock ou Julian Dash.

Les quatorze prestations réunies, qui furent avant l'objet de rééditions en vinyle anglaises et américaines, proviennent du catalogue "Gotham", gravées en 1952 et 1953 à New York et Philadelphia.

Accompagné d'une petite formation d'illustres inconnus, dont seul le pianiste, celleste ou organiste est nommé, Thomas Holloway, une bonne moitié des morceaux sont des Blues plus ou moins rapides:

"Johnny Sparrow and his Brown and arrows, Sparrow's flight", Collectables COL- CD 5332 de 1988, note de Dave Penny.

Impossible de connaître toutes les rééditions en CD...encore moins en vinyl, même pour un amateur de longue date, c'est un peu au hasard que l'on tombe dessus au grès de fréquentes visites chez les disquaires...qui disparaissent indépendants depuis un long moment!

Dans un coin des rayons, bien rangé, l'amateur redécouvre des compilations un peu oubliées et les repasse sur sa platine, en regardant les artistes qui défilent dans ces auditions, réveillant des souvenirs...

Cet album un peu pirate datant de 1977 tape dans tous les catalogues, surtout les petits, proposant un peu de tout, avec des cuivres, quelques raretés, dont un titre de Johnny Sparrow, pas le meilleur titre!

Aux côtés de jazzmen, on trouve des bluesmen oubliés ou inconnus d'une grande majorité des amateurs...:

"Orinal Rhythm 'N Blues 1948-'52", Arbee RB- 401 de 1977, note de Jon Pearl.

Un temps le saxophoniste ténor Jimmy Sparrow fit partie de l'orchestre du vibraphoniste Lionel Hampton aux côtés d'un autre, Gene Morris.

Il participa aux moins à trois sessions les 2 janvier, 26 avril et 10 mai 1949 à New York pour le compte de la marque "Decca", le pianiste Albert Ammons y jouant aussi, Sonny Parker vocalisant sur certains titres.

Sept faces furent produites et publiées par ce congloméra incluant aussi un album "Coral", rééditées dans la série "The chronological" française.

Le guitariste Wes Montgomery étant présent à ces trois séances.

Lionel Hampton and his orchestra 1949- 1950", Classics 1161 de 2000, note d" Anatol Schenker avec discographie.

Souvent ou il y a le xylophoniste Lionel Hampton, il y a aussi le chanteur Sonny Parker, et au milieux de cette grande formation se pointe le saxophoniste ténor Johnny Sparrow…

New York, 28 janvier 1949, au cours de cette session quatre titres furent gravés, trois sortiront sur des 78 tours, le denier, ou chante Sonny Parker, fut édité bien longtemps après sur un album sous le nom du chef d'orchestre.

Grande formation, donc nombreux accompagnateurs de Jazz, dont quelques personnalités...mais se glissant aussi le pianiste de Boogie Woogie Albert Ammons!

Dans la dernière édition du livre "Blues discography", la face chantée par Sonny Parker ne viendrait pas d'une séance de quatre prises, un amateur de Blues peut- il apporter plus d précision?

Ces quatre morceaux figurent au sein d'une compilation d'origine française.

"The chronological Lionel Hampton and his orchestra, 1949- 1950", Classics 1161 de 2000, note d'Anatol Schenker avec discographie.

Il m'a fallu un petit moment pour retrouver ce disque…dans mes casiers!

Ce CD comprend tous les titres du saxophoniste ténor Johnny Sparrow enregistrés de 1949 à 1955 pour les marques "Melford", "National", "Gotham" et les inédits publiés par la marque anglaise "Flyright", "X", la plus part du temps à New York, sauf deux fois à Philadelphia.

Une bonne moitié du personnel des séances l'accompagnant est inconnue, le reste est composé de Thomas Holloway au piano ou celeste, Thomas Moultrie à la contre- basse, Eugene Burrell à la batterie, une face est chantée.

Le guitariste Billy Butler fait son apparition dans la dernière session.

"The chronological Johnny Sparrow 1949- 1955", Classics 5163 de 2005, note de Dave Penny avec discographie.

Niché aux sein d'une compilation en CD d'origine américaine produite en petit nombre, ne comprenant que des Boogie Woogie avec des petites formations très rares en rééditions, ou figurent quelques cuivres, un titre est interprété par le saxophoniste ténor Johnny Sparrow.

Venant du catalogue "Gotham", cette face fut enregistrée en avril 1952 à New York avec trois autres, publiée déjà quelques fois en album ou CD.

Les accompagnateurs probables sont Thomas Holloway aux piano ou céleste, Thomas Moultrie à la contre basse, le batteur étant Eugene Burrell.

"One- niter Boogie, 24 vintage stompin' R & B tracks", Sensation CD- 201 de 2021, publicités, photos et discographie.

CD HC...

En consultant le livre "Blues discography", il est indiqué que le saxophoniste ténor Johnny Sparrow a accompagné le chanteur Sonny Parker en janvier 1949 à New York...mais possesseurs des deux CD sortis à son nom, le français "EPM" et l'espagnol "Blue Moon", trouveront bizarre que ce titre ne figure pas sur ces deux rééditions!

En fait cette face (Hamp gumbo) ne fut pas éditée à l'origine sur un 78 tours de la marque "Decca", mais dans un album allemand  ("Coral") et un américain ("MCA") quelques années après, ne contenant que des raretés enregistrées par le vibraphoniste et pianiste Lionel Hampton avec sa formation...donc des inédites!

Mais, en regardant les morceaux réédités sur un CD d'origine française au nom du chef de cette formation, dans celui pour la période 1949- 1950, cette session est reproduite intégralement, donc les quatre interprétations!

"The chronological Lionel Hampton and his orchestra 1949- 1950", Classics 1161 de 2001, note d' Anatol Schenker, avec discographie.

5815- Los Angeles aout 1947, le saxophoniste ténor John (Johnny) Sparrow accompagne le xylophoniste Lionel Hampton pendant quatre titres, enregistrés pour la marque "Decca", trois seront édités sur des 78 tours, le dernier restant inédit à l'époque.

Bien sur le pianiste Milton Buckner  est de la partie, un autre saxophoniste ténor aussi, Morris Lane, le guitariste Billy Mackel et d'autres coutumiers de la formation complète l'effectif, dont certains se retrouveront dans des enregistrements de bluesmen.

Une face de cette session figure dans un double CD d'origine américaine au nom de Lionnel Hampton.

"Hamp, the legendary Decca recordings of Lionnel Hampton", Decca/ MCA GRD- 2- 652 de 1996, note de Bob Blumenthal, discographie.