Floyd Jones- The chronological 1948- 1953

Ce chanteur guitariste ne grava qu'un peu moins de vingt titres durant les années 40/ 50 à Chicago, sans avoir eu un succès réel très populaire, tous les amateurs de Blues le connaissent.

Qui n'a pas consulté le noms des musiciens l' accompagnant, serait surpris des compagnons d' enregistrements, que ce soient les harmoniciste, pianistes, guitaristes et même batteurs...

Passant des labels "Marvel", "JOB", "Tempo Tone"(absent sur le CD), "Chess" et "Vee Jay", de 1948 à 1953, il fallut attendre 1966 pour qu'il réenregistre sur Testament avec Walter Horton...entre ces deux dates, d'après certaines sources d'informations, il a vivoté aux côtés de cet harmoniciste de chambres d'hôtel en chambres d'hôtel meublées, continuant une activité musicale bien modeste dans les clubs et autres.

"Floyd Jones, The chronological 1948- 1953, Blues & Rhythm & Blues series classics", Classics 5130 de 2004, note de Dave Penny.

Si on écoute attentivement le CD précédent, il est inévitable que l'amateur a noté qu'il y a une erreur, les titres 3 et 6, portant le même nom, "Big world", est la même prise, en réalité la deuxième issue du catalogue "Chess" de décembre 1951.

La première prise d'origine "JOB" datant de mars 1951 est reproduite sur deux compilations en CD de même label, ou figure bien le trompettiste Billy Howell:

"Various artists, Rough treatment, The J.O.B.records story", West Side WESD 233 de 2001, texte de Niel Slaven.;

"Sunnyland Slim & friends, Sunnyland special, The Cobra & J. O. B. recordings 1949- 56", West Side WESA 910 de 2001, note de Niel Slaven.

Il me semble qu'il y eu un deuxième tirage du CD Classics 5130, corrigeant cette erreur!

Avant ces deux rééditions en CD, les petits labels d'amateurs anglais et américains c'étaient déjà penchés sur le personnage de Floyd Jones, sur des compilations du Blues de Chicago...

Mais, pour la première fois, Bruce Bastin par l'intermédiaire de sa marque, "Flyright", exploitait légalement les droits du catalogue "J. O. B.", détenu par un petit groupe américain.

Un vinyle sortait au début des années 80, comprenant pour moitié les productions de Floyd Jones et Leroy Foster, avec des inédits, entourés d'artistes fréquentant la ville de Chicago fin des années 40, et 50:

"Baby Face Leroy, Floyd Jones, The JOB series vol. 6, Classic early 1950s Chicago Blues", Flyright FLY 584 de 1983, note et discographie de Mike Rowe.

Devant le peu d'enregistrements réalisés par Floyd Jones durant les années 40/ 50, les rééditions le présente d'une façon favorable...

Une parmi d'autres, mais en CD, représentant une partie de la scène de la ville du vent, Chicago, le signale avec deux titres, un de 1948, le second de 1951, avec un personnel un peu différent, mais que l'on retrouvent sur un petit nombre d'anthologie, donc pas de rareté.

Cette compilation comprenant deux CD, sortie à la fin des années 90, regroupe des artistes très connus du milieu de Chicago, dont les morceaux doublonneront pratiquement  totalement avec les rééditions plus tardives:

"Chicago Blues, The golden era", Charly CDGR 143 de 1997, note de Les Fancourt avec le concourt de John Collis..

A part une compilation en vinyle dans la série noire et un double album, les productions officielles des frère Chess de Floyd Jones sont rééditées aux comptes gouttes...

Le maximum ressorti officiellement depuis en CD est du à une compilation française produite en 1986 par "Vogue".

Ces six faces sont couplées à neuf d'Elmore James et cinq de John Brim, en complément de la sortie de l'album original "Chess" de la série noire.

Comme indiqué sur le sujet destiné à John Brim, des erreurs de personnels figurent dans les renseignements discographiques des sessions effectuées à Chicago.

"Elmore James, John Brim, Floyd Jones", Vogue 600119 de 1986, avec discographie sans note.

Le trois février 1954 à Chicago, Floyd Jones grava quatre titres pour le label "Vee Jay" en compagnie de l'harmoniciste Snooky Pryor, du pianiste Sunnyland Slim, Eddie Taylor à la guitare, le batteur étant Alfred Wallace.

Longtemps il y eu des incertitudes sur la date d'enregistrement de ces faces, portant au débuts du numéro des matrices 53, et année 55...

Ces morceaux furent publiés par la marque d'origine, puis trouvables sur de multiples rééditions, derniers enregistrements du milieu des années 50 avant sa "redécouverte" sur disque en 1966.

La marque anglaise "Charly" ayant les droits d'exploitation, publia quatre albums issus du label "Vee Jay" ou rachats de ceux provenant de "Chance".

"Blues masters vol. 2, Ain't times hard", Charly CRB 1047 de 1982, note de Bez Turner avec renseignements discographiques.

Un des plus vieux contact que j'ai eu avec le chanteur et guitariste Floyd Jones se trouve sur un album presque artisanal, ou étaient regroupées des faces venant de diverses petites productions, dont quelques uns provenant du label "J. O. B." et "Marvel/ Old Swingmaster"

Un titre gravé sous son nom, un autre sous l' appellation Snooky & Moody, avec la présence de Moody Jones, le premier datant de 1953, l'autre de 1947, tous deux produits à Chicago.

Ce LP porte le nom d'une des face de Floyd Jones.

""One the road again, Early post- war Blues in Chicago", Muskadine one probablement du début des années 70..., feuillet interne de quatre pages contenant la note de Fats Terminal et discographie.

Il eu été étonnant qu'un coffret de cinq CD basé sur le Blues de Chicago, ne comporte pas d'enregistrement de Floyd Jones.

Cet objet luxueux de par la qualité d' édition d'origine allemande, mais coordonné par un vieux routard du Blues, en contient cinq, deux datant de 1948, un de mars 1951, les deux derniers de décembre 1951.

On peut y entendre comme accompagnateurs les harmonicistes Snooky Pryor et Little Walter, les guitaristes Moody Jones et Jimmy Rogers, le pianiste Sunnyland Slim, ainsi que les batteurs Alfred Wallace ainsi que probablement Willie Coven.

Ces faces proviennent des labels "Marvel", "JOB" et "Chess".

"Down home Blues, Chicago, Fine Boogie", Wienerworld VNRCD 5100 de 2017, note de Mike Rowe avec discographie.

Une réédition française en double CD comporte la totalité des titres de la séance effectuée par le chanteur et guitariste Floyd Jones, datant du 29 décembre 1951 pour les frères Chess.

A l'époque seul deux faces furent éditées sur un 78 tours, le reste paru sur des compilations séparées dans plusieurs formats au cours du temps.

Présents à cette sessions en tant qu'accompagnateurs, l'harmoniciste Little Walter, le guitarist Jimmy Rogers, Willie Copeland ou Elga Edmunds comme batteur, d'après la dernière édition du livre "Blues discography".

Un morceau de la seconde séance datant du 17 septembre 1952 est également présenté, avec les mêmes accompagnateurs, sauf pour l'harmoniciste, Junior Wells remplaçant Little Walter, le batteur serait Elga Edmonds et non pas Albert King…(même source!).

"An early Chess, Blues anthology", Vogue/ Chess 660531 de 1991, note anonyme avec discographie.

Dans un coffret de quatre CD d'origine anglaise consacré aux enregistrements de la ville de Chicago, dix titres du chanteur et guitariste Floyd Jones sont présentés.

Deux faces datant de décembre  1951, deux de septembre 1952, 4 de février 1953, les deux dernières de la même année, sans préciser le mois.

Du côté des accompagnateurs, deux harmonicistes se succèdent, Little Walter et Snooky Pryor, des guitaristes comme Jimmy Rogers, Moody Jones, ainsi qu'Eddie Taylor, une fois Willie Dixon à la contre- basse, pour les batteurs, Elgin Edmonds et Alfred Wallace, et quelques inconnus...

Ces morceaux proviennent des catalogues "J. O. B" et "Chess", de multiples fois réédités en albums et CD...

"Down home Blues classics, Chicago 1946- 1954", Boulevard Vintage BVDCD 1032 de 2015, note de Paul "Sailor" Vernon avec discographie.

5510- Chicago janvier 1955, pour la marque "Parrot" et "Blue Lake", le chanteur et harmoniciste Little Willie Foster enregistre deux titres qui seront édités sur un 78 tours ou un singles.

Il est accompagné pour cette occasion par le pianiste "Lazy" Bill Lucas, ainsi que des guitaristes Floyd Jones et Eddie Taylor.

Rarement rééditées, une de ces faces est incorporée dans une compilation en CD d'origine américaine ne comportant que des enregistrements de ces labels.

"Chicago style, Hand me down Blues", Relic 7015 de 1989, note de Dirk Shurman citant ses sources.