Helen Humes- "E- baba- le- Ba", the Rhythm and Blues years

Helen Humes, de par sa carrière extrêmement longue, de ses succès constants fin des années 30 à 50, retrouvant la jeunesse à la période du "revival" avec sa présence à l'AFBF début 60, est peut- être la chanteuse de Blues la plus populaire...

Pourtant débutant accompagnée simplement au début, "passa dans les mains" des grandes formations, puis dans les petits combos, toujours avec une certaine popularité, ayant même un succès phénoménal avec un morceau fin 40, dont certains considèrent comme un des premiers "Rock and Roll"!

Sur ce disque, petites formations au programme, enregistré dans les années 40, début 50, Helen Humes est entourée d'une multitude de vedettes de l'époque, en pleine évolution:

"Helen Humes, "E- baa- le- ba", The Rhythm and Blues years", Savoy SLJ 1139 de 1986, texte de Wil Friedwald, avec renseignements discographiques.

En 1947/ 1948, après un intermède chez "Black & White", Helen Humes enregistra pour "Mercury" trois sessions, accompagnée par des musiciens de Jazz, jouant à la perfection du Blues, comme de coutume...

Un fin mélange de tous styles, dominé par le Blues, qui, d'après les "charts"de l'époque, obtint un certain succès, confortant sa popularité acquise au sein de l'orchestre de Count Basie, durant les années 30/ 40.

Le label "Trip", me semble- t- il, réunis pour la première fois sur un album la totalité de ces titres:

"Helen Humes 1947, These songs previously unreleased in album form", Trip TLP- 5588, sans date, texte de Stanley Dance.

Comment une chanteuse à la voix si fine peut échapper au amateurs de Blues suèdois...pas possible!

Vous voulez un photographie d'une jolie frimousse, ne cherchez plus, cet album est pour vous...si vous arrivez à le trouver!

Première compilation avec certains de ses succès du début 44 à 52; en compagnie de petites formations percutantes, de Roy Milton à Bill Doggett, en passant par le saxophoniste Dexter Gordon et Gerald Wiggins et la pianiste Camille Howard.

Reprenant des disques en parfait état, la qualité de repiquage est remarquable comme d'habitude:

"Helen Humes, "Be. baba. leba" 1944- 52", Whiskey, women, and...KM- 701 de 1983, note de George A. Moonoogian, et discographie.

Les amateurs suèdois sortirent un deuxième album de la même qualité, reprenant la jolie photographie d' Helen Humes avec Count Basie, prise à L' Apollo Treatre de janvier 1939.

Outre comme accompagnateur de temps en temps, on entend une partie de l'orchestre de Count Basie, de petitse formations ensuite se succèdent tout au long de cet album, de 1927 à 1955, provenant de catalogues de marques diverses, et le premier titre ou elle est accompagnée uniquement par Sylvester Weaver et Walter Beasley aux guitares:

"Helen Humes, New million dollar secret", Whiskey, Women, and KM- 707 de 1987, texte et discographie de Tony Burke.

Helen Humes, après certaines faces gravées pour la marque "Savoy", ayant obtenu son plus gros succès, qui d'après certains amateurs, serait l'un des premiers "Rock 'N' Roll" gravé...passa chez "Black & White" pour deux sessions en 1946, refaisant un remake: "Be ba ba le ba Boogie".

Ces titres ont été publiés en vinyle dans les années 60, couplés avec une autre chanteuse.

Cette fois- ci, ils sont groupés avec les morceaux fait pour le label "Mercury" datant de 1947/ 1948:

"Panassie's one of the best Jazz female singers, Helen Humes, In her own words", Ocium OCM 012 de 2002, note d'Estéban Sanchez avec discographie.

Imagineriez- vous que cette chanteuse enregistrant à Saint Louis puis à New York en 1927, avec les guitaristes Lonnie Johnson, Sylvester Weaver et Walter Beasly, ainsi qu'un pianiste, 10 Blues tous à faits communs, et qui en 1945, révolutionna ce petit monde en sortant une petite bombe, "Be- baba- leba", titre emblématique qui est encore considéré aujourd'hui comme un prototype du "Rock & Roll" par certains?

Ce CD laisse de côté la période ou elle a été la chanteuse constante de l'orchestre du pianiste Count Basie, d'ailleurs publiée dans la même série Jazz de cette collection.

Elle enregistra aussi en 1942 chez "Decca" avec Dizzy Gillespie, avant de passer chez "Savoy" et Alalddin", tous ces morceaux se trouvant sur ce premier volume:

"The chronological Helene Humes 1927- 1945", Classics 892 de 1996, note d' Anatol Schenker avec discographie.

La réputation des chanteuses de Blues provient de la capacité de s'adapter à son environnement musical, certaines passant par les formations de Jazz les plus réputées.

C'est le cas d'Helen Humes, qui après avoir débuté en 1927 pour la marque "Okeh", commença dix ans plus tard à enregistrer avec des orchestres réputés de Jazz, et pas les plus modestes...

Après Harry James, une longue collaboration avec Count Basie findes années 30, début 40, puis aux côtés du saxophoniste Pete Brown, Bill Doggett et Buck Clayton.

Cette compilation regroupe un certain nombre de ces performances:

"An introduction to Helen Humes, her best recordings 1927- 1947", Best of Jazz 4058 de 1998, note de Graham Colombé avec discographie.

Continuons la chronologie des enregistrements de cette chanteuse, avec la série "Classics"...

De 1945 à 1947, Helen Humes enregistra pour les labels "Philo", "Balck & white" et "Mercury", période florissante, parsemée de titres ayant eu un certain succès, alternant les prises rapides avec d'autres tempos, en très grande majorité des Blues.

Elle refit même un remake de son infernal succès, sous la dénomination de "Be ba ba le ba boogie", avec un personnel différent.

Y figure même probablement le pianiste de Boogie Woogie Meade Lux Lewis, ainsi que le guitariste Irving Ashby, entouré de musiciens venant pour la plus part du temps du milieu du Jazz, dont le contre- bassiste Red Callender.

Six sessions enregistrées à Los Angeles et New York.

"Tne chronological Helen Humes 1945- 1947", Classics 1036 de 1998, note d'Anatol Schenker avec discographie.

Un peu dans le même contexte, une compilation reprend les mêmes formations accompagnant la chanteuse Helen Humes, mais pour la période du 1° décembre 1937 à décembre 1945.

Peu de doublons par rapport au CD "Best of Jazz", peut- être une meilleure sélection des titres, les plus réussis suivant le gout de chacun.

Une nouvelle formation jazzistique apparaît en 1945 à deux reprises, celle du trompettiste Snooky Young, avec Maxwell Davis, Lester Young, Red Callender, instrumentistes que feront des beaux temps dans le monde du Rhythm & Blues des années 40 et 50.

"Helen Humes, He may be your man", Blue Boar CDBB 1019, CP 018 de 1999, note de Joop Visser avec discographie.

La période d'enregistrements de la chanteuse Helen Humes de 1948 à 1950 fut éditée sous plusieurs marques, "Mercury", "Discovery", "Modern", "GNP" et "Savoy", avec diverses orchestrations.

De mai 1948 à novembre 1950, six sessions se suivirent, les deux premières produites à New York, les autres à Los Angeles, soit avec la formation du batteur Roy Milton, au piano Camille Howard, Johnny Rogers à la guitare, soit des musiciens de studios comme les saxophonistes Maxwell Davis, Marshall Royal, Jack Mc Vea et Dexter Gordon, le trompettiste Vernon "Geechie" Smith, les pianiste Eddie Beal ou Ernie Freeman pour la côte ouest, le personnel de la région est étant inconnu…

Quelques séances sont prises sur le vif en public, dans une ambiance survoltée.

"The chronological Helen Humes 1948- 1950", Classics 1333 de 2003, note d'Anatol Schenker avec discographie.

La plus facile compilation en CD actuellement à trouver provient de l'Angleterre, ne comprenant que des titres enregistrés entre 1944 à 1955.

Commencent par un succès qui d'après certains amateurs, influença pas mal de productions futures rapides venant du catalogue "Aladdin", les 28 faces rassemblées proviennent aussi de chez "Mercury", "Modern", "Discovery", "Decca" et "Dootone".

Beaucoup de doublons bien sur par rapport aux rééditions antérieures, mais la participation d' accompagnateurs célèbres venant du monde du Blues et du Jazz, que l'on retrouvent dans d'innombrables séances d'enregistrements, donne une idée da la qualité de ce disque.

Repiquages d' excellente qualité…

"Helen Humes, Today i sing the Blues, 1944- 1955", Jasmine JASMCD 3106 de 2018, note de Bob Fisher avec discographie.

Sur un double CD ne comprenant que des chanteuses de Blues, un titre d' Helen Humes est présenté, datant de décembre 1945, enregistré à Los Angeles.

Snooky Youg est à la trompette, des saxophonistes aussi, dont l'alto Willie Smith, les ténors Tom Archia et Corky Corcoran, le pianiste Arnold Ross, le guitariste Allen Reuss, Red Callender à la contre- basse, Tucker Green jouant de la batterie.

Cette session produite pour "Philo/ Aladdin" comporte trois faces toutes éditées sur des 78 tours.

"Boogie Woogie gals", JSP 4229 de 2015, note d' Opal Louis Nations avec discographie partielle.

En juillet 1950 à Los Angeles, la chanteuse Helen Humes grave trois titres pour le comte des frère Bihari, dont un resté très longtemps inédit, les deux autres publiés sur un 78 tours de la marque "Modern".

Participent à cette séance d'enregistrement, le trompettiste Charles Gillum, les saxophonistes, à l'alto Jackie Kelso, au ténor James Jackson Jr., au piano Camille Howard, un guitariste est Johnny Rogers, la contre- basse dans les mains de Laurence Kato ou Dallas Bartley, la batterie tenue par Roy Milton.

Une face est intégrée dans une compilation en CD d'origine espagnole ne contenant que des chanteuses de Blues.

"Come on daddy", Rhythm & Blues El Toro101 de 2001, note de Dave Penny avec renseignements discographiques.

5612- Petite séance d'enregistrements en décembre 1945 à Los Angeles, réunissant deux célébrités du monde du Rhythm & Blues...

La chanteuse Helen Humes et le saxophoniste ténor Lester Young, produisant cinq titres pour le compte de la marque "Philo/ Aladdin", tous reproduits sur des 78 tours au nom de la vocaliste.

Participèrent aussi à cette session, le trompettiste Snooky Young, les saxophonistes, à l'alto Willie Smith, un autre ténor, Maxwell Davis, au piano Jimmy Bunn, le guitariste Dave Barbour, le contre- bassiste Jimmy Rudd, la  batterie étant dans les mains de  Tucker Green, producteur de cette séance, Norman Granz.

L'ensemble de ces faces sont intégrées dans un double CD d'origine hollandaise au nom du saxophoniste, (édition internationale).

"Lester Young, The complete Aladdin recordings", Blue Note/ Capitol CDP 7243 8 32787 2 S de 1995, note de Leonard Feather avec discographie.