Freddie Slack- Down the road a-piece- 1940- 1955

Le 20 juillet 1942, T. Bone Walker participe à la session d'enregistrement de six titres de l'orchestre de Freddie Slack, mais n'est présent que sur quatre.

C'est à cette date que T. Bone Walker enregistre ses 2 premiers titres en solo pour "Black & White", avec une guitare électrique et la section rhythmique de l'orchestre avec le pianiste, les deux autres titres, accompagnant et jouant une partie instrumentale dans "Riffette", présente sur cette compilation.

Le Boogie Woogie, fin 30, début 40, est exploité commercialement comme fond musical à la mode par les orchestres blancs, du genre Glenn Miller, à partir des prestations des pianistes noirs, dans le cadre évoqué de nombreuses fois par les archives des amateurs de tous temps, de tous pays.

Freddie Slack comme pianiste de sa formation, ou celle de Will Bradley et Ray Mc Kinley, enregistra de nombreux Boogie Woogie, présentés sur cette compilation de 2 CD, plus ou moins maniérés et fantaisistes, s'éloignant de temps en temps de la base du Blues, mais assez loin du style "brut de fonderie" des originaux noirs.

La chanteuses Ella Mae Morse eu plusieurs succès avec ces formation, dont "Cow cow Boogie" et "The house of the blue lights" présentés aussi.

Freddie Slake enregistra plusieurs fois "Down the road a- piece", dont l'original, avant Amos Milburn...:

"Freddie Slack, Down the road a- piece, The definitive Boogie Woogie collection 1940- 1955", Fantastic voyage FVDD 111 de 2011.

Les copieux textes et discographies ont pour hauteur Mike Rowe, un spécialiste de très longue date du Blues...auteur d'un célèbre livre sur une grande ville du nord des USA, une référence, réimprimé une deuxième fois avec un titre différent:

"Chicago Breakdown", de Mike Rowe, Eddison Bluesbooks 1973.

La grande mode du Boogie Woogie fut effective fin des années trente, aux années quarante, avec une pointe due à quatre pianistes principalement, Pete Johnson, Albert Ammons, Meade Lux Lewis et Jimmy Yancey.

Cela ne pouvait pas passer inaperçu par les groupes musicaux de Jazz de toutes composantes, qui prirent à bras le corps ce type musical, une des futures composante du Rock & Roll...

Le pianiste Freddie Slack enregistra quelques titres avec la formation de Will Bradley, qui produisit les deux premières versions en 1940 d'un morceaux qui eu un certain retentissement, "Down the road a- piece", repris par Amos Milburn un peu plus tard.

La marque anglaise "Jasmine" produisit trois compilations en CD basées sur le Boogie Woogie, dont le volume trois axé sur les reprises des orchestres de formations de Jazz composées d'artistes blancs en grande majorité.

Ces titres datent de 1938 à 1944, dont deux interprétés par la formation de Will Bradley enregistré en 1940, pas les plus célèbres, avec Freddie Slack au piano:

"Boogie Woogie volume 3, The big band", Jasmine 2540 de 1995, note de Paul Pelletier

Le public d'amateurs de Blues de toutes couleurs n'attendit pas les années 60 pour écouter et enregistrer ensemble...

Donc le 20 juillet 1942 à Hollywood, le pianiste Freddie Slack accompagna sur deux solos le guitariste T. B. Walker, compris dans une session de six titres pour le label "Capitol".

La section rythmique habituelle de cet orchestre les accompagnant uniquement, c'est bien sur ces titres qui devinrent les plus connus des amateurs de ce style.

De multiples fois ces deux morceaux furent réédités en vinyl ou CD, dont une sur la série de trois albums de la marque "Charly", comprenant pour la première fois l'intégralité des enregistrements du label "Black & White".

"T. Bone Walker, T. Bone jump again", Charly CRB 1019 de 1980, note de Danny Adler avec discographie.

Dans un coffret de dix CD ayant pour objet un panorama général du Boogie Woogie, soit deux cent titres datant des années vingt à cinquante, cinq sont dédiés au pianiste blanc Freddie Slack sur les trois derniers disques.

Par rapport au double CD de la marque "Fantastic Voyage", que des doublons bien sur, mais dans ce contexte, il est normal que cet artiste y figure, faisant découvrir dans les années quarante aux amateurs, l'univers de ce style de Blues pianistique développé par le peuple de l'ombre américain, novateur dans biens des domaines musicaux.
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Ce coffret à prix attractif, du point de vue sonore est tout à fait honorable, légèrement filtré,  avec exploitation de tous les types de formations de cette période.

"Boogie Woogie, Original masters"..., Membran Music 223006 321 de 2005, sans aucun renseignement.