J. T. Brown and his Boogie boys- Rockin' with J. T.

Dans les années d'après les conflits, à Chicago, çà remuait bougrement, pas seulement dans le Jazz, mais le Blues n'eu pas de période plus populaires que celle- ci...à mon avis!

Le saxophone était à l'affiche, même dans les petites formations, comme celle de Muddy Waters...dans ses premiers enregistrements pour "Chess", avec l'alto Alex Atkins...!

Mais le plus populaire sans aucun doute fut le saxophoniste ténor J. T. Brown, accompagnant une multitude d'artistes de cette période, enregistrant aussi sous son nom pour plusieurs labels.

En albums, Bruce Bastin édita deux compilations très semblables:

"J. T. Brown and his Boogie boys, Rockin' with J. T.", Flyright LP 4712 de 1975, pochette verte;

puis une compilation au même titre générique, avec quelques changements d'enregistrements, suivant les rééditions en cours:

"Krazy Kat KK 7420 de 1984, pochette rouge.

"JOB", "United/ States" sont deux des petits labels qui eurent un certain petit rôle dans le contexte du Blues de Chicago, même s'il fut très court.

J. T. Brown enregistra une multitude de sessions depuis 1947 dans cette ville seulement, semble- t- il, comme accompagnateur, que ce soit pour les grosses marques, mais aussi, pour les deux cités en avant.

Cette compilation en CD fait suite à un album du groupe de Robert Koester sur "Pearl" issue du second label , avec pas mal de complément, et quelques titres provenant de "JOB", produits sous son nom:

"J. T. Brown, Windy City Booggie", Delmark DE- 714 de 1998, note de Jim O' Neal.

De Roosevelt Sykes à une grande quantité d' enregistrements avec des artistes divers, presque toujours à Chicago, J. T. Brown fut peut- être le plus populaire des saxophonistes ténor de cette ville... comment ne pas se remémorer plusieurs sessions avec Elmore James, pour les frères Bihari ou Chess?

Ses premiers enregistrements sous son nom ont été effectués pour un petit label, "Harlem" en 1950, qui fit partie d'un petit groupe.

Il était accompagné d'un pianiste assez mystérieux de cette ville, connu depuis pas mal de temps, Bob Call, accompagnant un chanteur de Blues, Grant Jones.

Ce CD comporte des raretés, titres rejetés par les labels eux même par leurs qualités d'enregistrement, publiés bien longtemps après:

"The chronological J. I. Brown 1950- 1954", Classics 5157 de 2005, note de Dave Penny.

Le coffret axé sur le pianiste Little Johnnie Jones, avec la présence des enregistrements du guitariste Elmore James, entraine fatalement les solos du saxophoniste ténor, J. T. Brown.

Sont donc présentes la plus part des ouvres gravées de ce musicien, tournant autour des productions des frères Bihari et du label Atlantic, ainsi que "Chief", toutes effectuées à Chicago, de 1953 à 1957, les titres enregistrés pour "J. O. B" et "United" étant écartés, mais trouvables sur d'autres compilations:

"Doin' the best i can, Johnny Jones", JSP 4245 de 2015, note de Niel Slaven.

Coffret de deux CD.

Le 22 novembre 1952, J. T. Brown grave quatre titres sous son nom, ainsi que quatre autres accompagnant Elmore James pour le label "Meteor" basé à Chicago.

Ces séances sont effectuées avec le pianiste Johnny Jones, ainsi que le batteur Odie Payne, le contre- bassiste étant Ransom Knowling.

Cette session se retrouve éditées de multiples fois, dont le coffret de deux CD de la marque "JSP" consacrée au pianiste, dans le coffret dédié à Elmore James produit par "Ace", sans parler des éditions plus ou moins pirates.

Il y aura d'autres enregistrements au cour des années à venir avec ces mêmes musiciens.

Ces huit titres sont groupés dans un double CD consacré à la marque "Meteor":

"The complete Meteor, Blues, R & B & Gospel recordings", Ace CDCH2 1090 de 2006, note de Dave Sax avec un livret bourré de renseignements.

Pourquoi deux compilations issues du même groupe furent éditées avec un certain interval...?

Tout simplement au temps du vinyl dans les années 70/ 80, les rééditions en albums de Blues s'ajoutèrent rapidement, que les marques produisaient à partir des moyens du bord, d'autres achetant les droits de publications, faisaient valoir leurs droits d'exploitations...

Le premier album du groupe de Bruce Bastin de J. T. Brown sous la marque "Flyright" comprenait des titres d'Elmore James, qui tombèrent sous licences avec le début des rééditions du label anglais "Ace", rééditant le catalogue des frères Bihari.

Le second album produit par Bruce Bastin axé toujours sur J. T. Brown sous la filiale "Krazy Kat" ne comprenait plus les titres d'Elmore James, remplacés d'autres bluesmen, ou bien sur le saxophoniste ténor de Chicago jouait toujours comme accompagnateur.

"J. T. Brown and his Boogie Boys, Rockin' with J. T.", Krazy Kat KK 7420 de 1984, sans note mais renseignements discographiques.

Les deux premiers titres enregistrés sous son nom par le pianiste et chanteur Eddie Boyd furent effectués à Chicago le 3 avril 1947.

Produits par la marque "Victor", il furent édités sur un 78 tours sous le nom de "Little Eddie Boyd with J. T. Brown's Boogie boy", puis réédités plusieurs fois en albums et CD, encore récemment.

Deux saxophonistes l' accompagnent, un alto Howard Dixon, au ténor J. T. Brown, au piano James "Beale Street" Clark, Lonnie Graham à la guitare, ainsi que Willie Dixon à la contre- basse, Eddie Boyd chantant seulement.

Une chronologie française en CD comporte ces deux faces:

"Eddie Boyd, The complete recordings 1947- 1950", EPM 160002 de 2001, note de Jean Buzelin avec discographie.

Les amateurs de Blues sérieux connaissent très bien le parcours en grande partie du saxophoniste J. T. Brown, ayant amplement enregistré avec Elmore James, Little Johnny Jones, réédité un grand nombre de fois en albums et CD…

Un double CD récemment produit par la marque anglaise "JSP" revisite cette série, en regroupant vingt neuf faces ou ce saxophoniste est présent dans des sessions, incluses quatre sous son nom, provenant de la séance commune avec Elmore James datant probablement du 22 novembre 1952, produite par une des marques des frères Bihari, "Meteor".

"Doin' the best i can, Johnny Jones, A Chicago pianist- about- town and his fellow musiciens", JSP 4245 de 2015, note de Niel Slaven avec discographie.

Le saxophoniste ténor J. T. Brown participa à cinq seances d'enregistrements aux côtés du chanteur et guitariste Elmore James.

Deux sessions pour les frères Chess en 1953 et 1960, deux pour le label "Chief" en 1957, une en 1959 pour la marque "Fire", toujours à Chicago, à chaque fois avec du personnel légèrement différent, mais très connu dans les studios de cette ville.

Le pianiste Little Johnny Jones est constant, Wayne Bennett, Eddie Taylor et Homesick James interviennent aussi, les batteurs Odie Payne, Fred Below, Sam Myers et Henry "Sneaky Joe" Harris se partagent la batterie, Ransom Knowling et Willie Dixon jouent de la contre- basse.

Toute cette production est présentée sur un coffret de quatre CD d'origine anglaise.

"Elmore James, King of the slide guitar", Charly CD RED BOX 4 de 1992, note de Les Fancourt avec discographie.

Le coffret de quatre CD du chanteur et pianiste Sunnyland Slim contient un certain nombre de présences du saxophoniste ténor J. T. Brown.

Déjà en accompagnant Sunnyland Slim quelques fois sur des labels différents, puis avec Johnny Shines, J. B. Lenoir.

Ces enregistrements ont été réalisés fin des années 40, milieu des années 50, pour de petits labels, mais avec du personnel habituel dans les studios de Chicago, dont la présence assez constante du guitariste Robert Lockwood Jr.

"Sunnyland Slim and his pals, The classics sides 1947- 1953", JSP 7783 de 2006, note de Niel Slaven avec discographie.

Le saxophoniste ténor J. T. Brown enregistra deux fois avec le chanteur Grant "Mr. Blues" Jones, la première session en 1949 à Chicago pour la marque "Harlem", la seconde en septembre 1950 à New York pour "Decca".

La première séance produisit deux titres, la seconde quatre, tous reproduits sur des 78 tours, avec des accompagnateurs inconnus, à part J. T. Brown, mais aussi peut- être le pianiste Bob Call, selon cette réédition.

Quelques faces ont été réédités dans des diverses anthologies en albums ou CD, c'est la seule fois quelles sont reproduites dans leurs totalités sur un disque d'origine autrichienne.

"Grant "Mr. Blues" Jones, 1949- 58, 'In the dark", RST 1580- 2 de 1994, note de Norris Brimstake, avec discographie.

5340- Le saxophoniste ténor J. T. Brown accompagna en 1953 à Chicago le chanteur et guitariste Johnny Shines.

Trois faces furent mises en boite, dont une prise alternatives, qui restèrent dans les cartons pas mal de temps, puis diffusées dans un album ultra rare, de la maque "Constellation", d'origine américaine.

Participent à ces enregistrements, le pianiste Sunnyland Slim ainsi que le batteur Big Alfred Wallace, un chanteur inconnu participant sur un titre...

Deux de ces faces sont présentes dans un CD d'origine européenne réunissant Johnny Shines et Robert Lockwood.

"Johnny Shines. Robert Lockwood, no name Blues, The complete J. O. B. recordings 1951- 1955", Soul Jam 806 189 de 2021, note de James Chumet et Gary Bailock, discographie.

5426- Mars 1953 à Chicago, le chanteur et pianiste Roosevelt Sykes grave six titres pour le compte de la marque "United", tous édités sur des 78 tours, sauf deux inédits qui le resteront jusqu'à leurs publications sur ce disque.

Il est accompagné par le saxophoniste ténor J. T. Brown, un guitariste inconnu, Big Crawford à la contre- basse, la batterie est aux mains de Fred Below, ils chantent ensemble sur quelques morceaux.

Toutes cette productions est contenue dans un CD d'origine américaine.

"Roosevelt Sykes, Raining in my heart", Delmark DE- 642 de 2000, note de Tad Jones avec discographie.