Joe Turner- Tell me pretty baby

Ce chanteur fut, dans les années 40, très souvent accompagné par des spécialistes du Boogie Woogie, dont Pete Johnson et Albert Ammons entre autres, mais c'est le premier qui se fit le plus souvent à ses côtés, notamment pour le label "Swing Time" de Los Angeles datées de 1948/ 1949.

Et là, c'est accompagné de superbes musiciens de toutes sortes qu'il est le plus impressionnant, aux côtés du guitariste Tiny Webb, des saxophonistes Mawxell Davis, Pete Peterson, Jewel Grant, et excellente section rhythmique.

Ce CD est une reprise d'un album paru sous la même marque, avec bien sur des titres supplémentaires, dont deux faits à San Francisco 1947:

"Joe Turner with Pete Johnson's orchestra, Tell me pretty baby", Arhoolie CD 333 de 1992, texte de Rolph Fairchild.

Difficile de savoir par ou commencer pour ce chanteur de Blues, dont les premiers enregistrements remontent à 1938, accompagné par le pianiste Pete Johnson...

Il enregistra de novembre 1940 à juillet 1941 pour la marque Decca, objet de ce CD.

Passant de l'orchestre de Pete Johnson musclé avec du vent, tel qu' Hot Lips Page, Don Byas, avec le guitariste John Collins, en plus de la section rhythmique, d'autres pianistes se succédèrent, tel Art Tatum, Willie "The lion" Smith, puis Sammy Price, tous enregistrements effectués à New York.

La reproduction de ces sessions par l'organisateur, ne peuvent qu' être de très bonnes qualités:

"Joe Turner volume 1, I've been to Kansas City", Decca MCAD- 42351 de 1990, note de Peter Kepnews.

Au sortir du dernier conflit, Joe Turner passa de 1945 à 1947 deux années et six sessions pour enregistrer 26 titres, dont quelques prises alternatives pour le label "Savoy".

Bien que le pianiste Pete Johnson soit toujours de la partie, c'est à une formation comprenant des cuivres, beaucoup plus musclée dans cette production, qui engendre la future tournure de sa carrière.

De nombreux musiciens de Jazz figurent dans les effectifs, démontrant leurs parfaites maitrises techniques dans l'interprétations du Blues, toutes enregistrées soit à New York ou Chicago.

Ce CD japonais reprend dans son intégralité le double album original:

"Roots of Rock and roll vol. 2, Have no fear, Big Joe Turner is here", SavoySV- 0265 de 1994, note et discographie originale de l'album anonyme.

Si un chanteur de Blues boulimique exista, c'est à Big Joe Turneur qu'il faut penser.

Il fit deux petites apparitions en 1947 et 1950 pour les labels "Aladdin" et "Imperial".

En 1947, il enregistre à San Francisco avec la petite formation du saxophoniste Jack Mc Vea, avec la présence du guitariste...Pee Wee Crayton, puis en 1950 à la New Orleans avec l'orchestre du trompettiste Dave Bartholomew.

Il enregistra même en duo avec Wynonie Harris.

C'est 18 titres proviennent de ces productions, sorties en ordre dispersée jadis sur vinyle:

"Big Joe Turner, Jumpin' with Joe, The complete Aladdin & Imperial recordings", EMI 99293 de 1993, note avec quelques renseignements discographiques de Big Joe Laredo.

Tous les amateurs de Blues savent que le 7 octobre 1953 à Chicago, Joe Turner enregistra quatre titres avec un célèbre guitariste, dont un encore inédit à ce jour.

Après un court passage par le label "Freedom" à Houston en 1950, Joe Turner entre chez "Atlantic" en 1951 pour un long contrat qui ne terminera qu'en septembre 1959...ou il grave énormément de matériel.

Une compilation en CD retrace ce panorama des faces de cette provenance, ou une quantité incroyable d'instrumentalistes célèbres de l'époque l'accompagnent sur ses titres les plus connus:

"Big Joe turner: Rhythm & Blues years", Atlantic 81863 de 1986, note de Herb Abramson avec renseignements discographiques.

Le changement de format de disque, passant du vinyl au CD, engendra quelques problèmes techniques et la fin de petits catalogues de rééditions pourtant d'un grand intérêt comme "Official" coordonné par Gilles Pétard.

Bien que présentant que des doublons par rapport au CD produit par "Decca/ MCA", le premier paru fut bien à l'initiative de ce label quelques mois avant, mais qui est sans doute le dernier de la série, la loi autorisant les rééditions d'enregistrements de plus de 25 ans guillotinant ces initiatives!

Reprenant la production intégrale du chanteur Big Joe Turner effectuée pour la marque "Decca" de 1940 à 1944 comprend 24 titres:

"Joe Turner, The complete 1940- 1944", Official 80001 de 1990, note de Niel Slaven avec discographie.

Un coffret de quatre CD regroupe en principe tous les enregistrements de Big Joe Turner, soit cent faces pour la période de décembre 1938 à février 1954.

Difficile de faire le tours des villes et formations avec lesquelles il entra dans les studios, les accompagnateurs sont plus ou moins nombreux suivant les séssions, pas de problème, la discographie complète est fournie dans un livret bien documenté.

Y figurent aussi les deux faces du label "Excelsior" en présence du pianiste Lorenzo Flennoy et son trio datant de Janvier 1949, avec le guitariste Leonard "Lucky" Enois...la quatrième de cette séance je ne la connais pas.

Une erreur dans la discographie figure, il y a une forte section de cuivres sur le premier morceaux (I don't big it) non signalée...

Pour les trois titres que je connais, le guitariste est similaire, donc si c'est Lucky Enois, son style est très similaire à celui de Tiny Webb...

Sur le premier morceaux, il est à peine audible, le deuxième, il est en contre chant presque continuellement, quand au dernier, le fameux "T- W- Boogie", c'est à si méprendre la ressemblance dans la façon de jouer!

Si ce n'est pas Tiny Webb, le titre du morceaux doit dire quoi, ou est- ce une imitation d'une performance de celui- ci que Lucky Enois  connaissait?

"Big Joe Turner, Shout, rattle and roll", Properbox 89 de 2005, note d' Adam Komorowski avec discographie.

Je suppose que tous les amateurs qui possède le coffret de la marque "Proper" de Big Joe Turner se sont précipités sur le troisième volume intitulé "Boogie Woogie baby"

Y figurent deux versions du titre  "I don't dig it" éditées en ordre  inversée... sur le CD, la version avec Lorenzo Flennoy ou figure le guitariste Lucky Enois (9) est la première version présentée par erreur...comportant bien le personnel du  78 tours du label "Excelsior de janvier 1949, ou le guitariste est constamment en contre- chant, qu'alors la deuxième version (14) est en réalitée celle enregistrée en juin 1948 pour le label "MGM" avec personnel totalement différent...avec Herman "Tiny" Mitchell à la guitare que l'on entend un petit peu!

Là aussi il y a une étonnante ressemblance des solos musicaux de guitare...des deux musiciens

Les rééditions du chanteur Big Joe Turner que ce soit en album ou CD, furent légion, venant de toutes les archives.

Un exemple ce CD qui fut à l'origine édité en vinyl, reprenant sont répertoire venant du catalogue "Decca" à partir de septembre 1941 avec la formation du pianiste blanc Freddie Slack, se poursuivant avec un autre pianiste en janvier 1942, Fred Skinner, octobre 1944 avec le pianiste Pete Johnson, en 1963 ou 1964 avec des accompagnateurs inconnus, puis enfin en avril 1967 avec la pianiste Patti Bown…

Seize enregistrements venant de plusieurs localités, Los Angeles, Chicago, et New York, issus des marques "Decca" principalement, "Coral" et "Bluesway", dont quelques uns inédits.

"Joe Turner, Every day in the week, The original american Decca recordings", Decca/ MCA MCAD 42351 de 1990, note de Bob Blumenthal avec discographie.

(Cliqué deux fois!)...

La période peut- être la plus connue des amateurs de Blues, ce sont les enregistrements produits par la marque "Atlantic".

Débutant pour ce label en avril 1951, ces productions se terminèrent en janvier 1958, après avoir gravés pas loin d'une centaine de titres, pratiquement toujours à New York, une fois à la Nouvelle Orléans et Los Angeles.

Les accompagnateurs de ces sessions sont des musiciens de studios de ces villes, une multitudes de célébrités du monde du Jazz et Blues.

Une compilation en CD de dix faces, reprenant un album antérieur contient que des titres très connus dans le monde du Blues.

"Big joe Turner, The boss of the Blues", Atlantic 8812 de 1981 pour l'album, note de Whitney Balliett.

Le chanteur Big Joe Turner enregistra un peu partout, y compris à Houston dans le Texas.

Pour le compte de la marque "Freedom", en trois sessions de 1949 à 1950, 12 titres furent produits dont une prise alternative.

Plusieurs formations l'accompagnent, dont une avec la présence du guitariste Goree Carter et du pianiste Lonny Lyons sur 4 faces, les dernières avec un personnel tout à fait différent.

Dix morceaux seront édités sur des 78 tours sous les labels "Freedom" et "Fidelity", huit sur ce CD d'origine américaine, mais aussi sur une même version anglaise.

"Shouting the Blues, Joe Turner, Smilin' Smokey Lynn, Big Maceo, H- Bomb Ferguson", Specialty SPCD- 7028 de 1992, note de Billy Vera avec discographie.

Le chanteur Joe Turner eu sa part de succès en 1951 avec deux titres entrés dans les hits.

Provenant du catalogue "Atlantic", ces deux faces font partie d'une séance datant d'avril 1951 à New York, ou en furent gravées quatre, toutes éditées sur des 78 tours.

Des trompettistes et saxophonistes inconnus l'accompagnent, comme un guitariste, un contre- bassiste et batteur, le pianiste Harry Vanguard Walls est aussi présent.

Ces deux morceaux furent à la pointe des pics en aout et décembre 1951.

"The 1951 R & B hits collection, Acrobat ACQCD 7110 de 2017, note de Paul Watts avec renseignements discographiques.

5606- Difficile de croire qu'un coffret de quatre CD sur l'historique de la marque "Atlantic" d'origine américaine, ne comprend pas d'enregistrements du chanteur Big Joe Turner....

De 1951 à 1958, le plus souvent à New York, mais rarement à Chicago ou New Orleans, ce bluesmen produisit assez de titres pour remplir un coffret entier de plusieurs cd édité par un label anglais, en de multi- sessions, avec des accompagnateurs divers, souvent des célébrités du monde du Blues et du Jazz, tous connus pour être des habitués des studios de ces villes.

Huit faces venant de ce catalogue, datant de 1951 à 1956, prisent de séances diverses, dont quelques unes célèbres, sont distillées sur plusieurs disques.

Contrairement à un écrit récent sur un site de Blues français, il est pas très difficile de ce procurer des CD ou albums de Joe Turner, à des prix modérés, correct, ou bien- sur exagérés, vérification matérielle facile à faire en allant sur @....

"Atlantic Blues, 1949- 1970", Atlantic/ Rhino RHM2- 7737 de 2007 , note de Billy Vera avec renseignements discographiques.

Edition tirage limité numéroté...