Memphis Slim- The Bleubird recordings 1940- 1941

Avant d'émigré en France, Memphis Slim eu une longue carrière aux USA, avec quelques succès à la clef, mais raconta aussi quelques galéjades comme Big Bill Broonzy...dont être l'auteur d'un célèbres titre, qui fut enregistré cinq années avant ses débuts enregistrés...par deux frères...

Peu importe ce pianiste et chanteur, vu sa plus forte popularité fin 40, début 50, au sein dune petite formation comprenant le plus souvent des saxophones, enregistrant pour de petits labels qui furent republiés par les frères Chess, un vrai "Miracle", puis sur "United/ States"...

Ses débuts de soliste sont pratiquement effectués en solo sur ces enregistrements, avec seulement une contrebasse pour tout accompagnement, et peut- être Big Bill Broonzy chantant à ses côtés de temps en temps:

"Memphis Slim, The Bluebird recordings 1940- 1941", RCA 07863- 66720 de 1997, texte de Mark Humphrey.

Même si les amateurs connaissent Memphis Slim surtout pour sa fin de vie passée en Europe, sa plus grande popularité vient des enregistrements effectués dans les années 40/ 50, avec ses petites formations, composées en plus de la base rhthmique, de saxophones et guitaristes.

Un des meilleurs exemples, les titres faits pour le petit label "United/ States" durant les premières années des années 50 à Chicago, rééditées par Robert Koester sur "Delmark", en vinyle sur la sous marque "Pearl", puis en CD, dont le premier volume, comprenant des prises alternatives, dans lequel on peut entendre le guitariste Matt "Guitar" Murphy:

"Memphis Slim U. S. A.", Delmark DE- 710 de 1998, texte de Jim O' Neal.

Toujours accompagné par de petites formations, Memphis Slim enregistra assez de titres pour faire un second CD des productions "United/ States".

Accompagné souvent par le guitariste Matt "Guitar" Murphy, et de quelques saxophonistes renommés dans le pourtour de Chicago, ainsi qu'un batteur ayant fait ses preuves sur le label "Chess" et autre, Fred Below.

Enregistrés de novembre 1952 à septembre 1954, ce CD comprend aussi pour l'époque 11 prises inédites, dont deux alternatives:

"Memphis Slim and his House Rockers with Matt "Guitar" Murphy, The comeback", Delmark DE- 762 de 2002, note de Dirk Shurman.

En janvier/ février 1961 à New York, Memphis Slim et Muddy Waters ont enregistré pour le label "United Artists" 10 titres en compagnie d'un batteur pas défini, qui ne resterons pas dans les anales, bien que correctes.

Il faut ajouté deux autres morceaux ou un autre pianiste et un harmoniciste accompagne le guitariste, du même cru.

Ces titres ont été réédités dans la série cartonnée des productions "Aladdin/ Imperial", sous la production de Pete Welding:

"Memphis Sim, Muddy Waters, Chicago Blues masters volume one", Capitol 2438- 29375 de 1995, note de Pete Welding.

Le catalogue "Chess", comporte des enregistrements de Memphis Slim, assez pour remplir presque deux albums, ce qui fut fait...

Certaines faces proviennent d'une autre petite marque, "Premium", enregistrées de 1950 à 1952 à Chicago, regroupant les petites formations de cette époque, comprenant deux saxophonistes, l'alto Alex Atkins, le ténor Timothi Overton, en plus de la section rythmique.

Ces enregistrements provienne la plus- part du temps des studios de la chaine nationale "Universal", ou était organisé de nombreuses sessions pour d'autres labels:

"Memphis Slim, the real folk blues", Chess/ Vogue 515024 de 1982, note de Wille Dixon, avec discographie..

Cet album reprend intégralement l'original paru en 1966 sous la référence "1455".

Bien que très populaire en Europe, la France en particulier, habitant ce pays depuis le milieu des années 60, une grande partie  de la production de ce pianiste antérieure restait indisponible en album.

Il fallut attendre la fin des années 80 pour voir des LP autres que ceux qui se trouvaient dans les bacs croupissants depuis longtemps.

Sous l'impulsion de Gilles Pétard et du label "Official", une première compilation réunissait les productions "Mercury", "United" et "Money", toutes enregistrées à Chicago, sauf la dernière, à Los Angeles, datant de 1951 à 1954.

Pas de mystère sur les accompagnateurs pour la ville du vent, les mêmes que pour les enregistrements "Miracle" ou "Chess", ou peu s'en faut, avec pour deux sessions le compagnie de la chanteuse Terry Simmons.

Pour le personnel des faces de Los Angeles, que des "unkown"...:

"1951 Memphis Slim 1954, Blues- My own way", Official 6006 de 1988, note de Niel Slaven avec discographie.

Entre les enregistrements rachetés par les frères Chess, parvenant des marques "Premium" et "United", Memphis Slim effectua quelques piges pour "Mercury" et "Peacock", une grande partie de ces derniers étant inédits à ce jour.

Les accompagnateurs ne changèrent guerre, malgré le changement de régions, le style non plus, pendant cette période située en fin de 1951, début 1952.

Ces morceaux sont englobés dans le quatrième volume de la série de rééditions française consacrée à l'ensemble de ses enregistrements:

"Memphis Slim, The complete recordings vol. 4, 1951- 1952", Blues collection/ EPM 160392 de 2003, note de Jean Buzzelin avec renseignements discographiques..

En deux sessions, Memphis Slim grava dix neuf titres pour la marque "Vee Jay", qui il semble ne sont pas encore rééditées pour l'instant en CD.

La première gravée avec six performance, fut effectuée en janvier 1958, restant un inédit, le reste en avril 1959, toutes deux à Chicago.

Le personnel dans ces deux séances pour la section rythmique est la même, Sam Chatmon à la contre- basse, le batteur Bill Septney, avec le guitariste Matt Murphy en complément.

Il y a des cuivres sur la totalité, reprenant la formule orchestrale habituelle, avec John Calvin en permanence, et par la suite Alex Atkins et Ernest Cotton.

Seul seize titres figurent sur cet album:

"Memphis Slim, Rockin' the Blues", Charly CRB 1030 de 1981, note d'Alan Balfour.

Memphis Slim enregistra pour le label "Miracle" quelques années dans le milieu des années 40, qui fut repris par "King".

Plusieurs albums furent produits de ce catalogue, dont un semble- t- il avec plusieurs références, reproduisant des titres enregistrés en 1947, 1948 à Chicago.

Accompagné par une section rythmique peu variante, une constante, deux saxophonistes sont présents en permanence Alex Atkins à l' alto, aux ténor Ernest Cotton, le contre- bassiste étant soit Charles Jenkins ou Ernest "Big" Crawford, remplaçant la présence de Willie Dixon sur une séance en 1946.

"Messin' around with the Blues, Memphis Slim", King KS 1082 de 1976.

Paris, 7 juillet 1961, le pianiste, souvent chanteur, Memphis Slim grave onze titres en solo pour la marque de disque française "Odéon", disparue depuis fort longtemps.

Sur deux faces, "Sonophonic Boogie" et "Music" il joue du celeste à la place du piano.

L'intégralité de cette séance est rééditée sur un CD ou il partage la vedette à un organiste, Bill Doggett.

"The essential, Organ Boogie Woogie, Boogie Woogie piano", Columbia COL 471690 de 1989, note anonyme.

Les rééditions en albums du pianiste Memphis Slim se multiplièrent au cours des années, y compris en France ou il passa la fin de sa vie.

Une série dirigée par Jean- Paul Guiter remis à jour une partie des enregistrements effectués pour la marque "RCA" de pas mal d'artiste, dont un de ce pianiste, comprenant seize titres produits à Chicago d'octobre 1940, avril et décembre 1941.

Il est seulement accompagné par deux contre- bassistes, Leroy Bachelor et Alfred Elkins.

"Bluebird N° 3, Memphis Slim", RCA FXM1 7215 des années 70/ 80, note de Jacques Morgantini avec discographie.

Comme il est de coutume depuis un petit moment, des rééditions en CD contiennent deux albums…

C'est le cas pour ce disque, reprenant intégralement le contenu de deux vinyl parus sous l'étiquette "Bluesville" référencés 1018 et 1031, ces faces datant du 26 avril et 15 novembre 1960, enregistrées à New York.

Participent aux côtés du pianiste et chanteur Memphis Slim, le guitariste Lafayette Thomas, le batteur Wendell Marshall, et sur trois prises l'harmoniciste Buster "Harpie" Brown dans la dernière session.

"Memphis Slim, Just Blues no strain", Factory of sound FOS 2205138 de 2018, sans note, avec renseignements discographiques.

Salut Mathieu!

Habitué à enregistrer dans la ville de Chicago dans les années 50's, le chanteur et pianiste Memphis Slim fit deux virées à Houston pour le compte de la marque "Peacock"

Première session de 1948, huit titres furent gravés, avec seulement deux publiés sur un 78 tours, le reste toujours inédit, la deuxième datant de 1951, comprend douze faces, seulement aussi deux éditées sur un 78 tours, le reste étant toujours inédit...

Les accompagnateurs de la deuxième séance est réalisée avec des musiciens venant de Chicago, tandis que la première est composée de musiciens originaux, le saxophoniste alto Alex Atkins, le ténor Timothy Overton, le contre- bassiste Alfred Elkins, le batteur étant Leon Hooper.

Ces quatre morceaux sont regroupés sur un double CD d'origine européenne ne comprenant que des productions de ce label.

"Boogie uproar, Gems from the Peacock vaults", One Day Day2CD 241 de 2014, note de Joseph Adair, avec renseignements minimums discographiques.

5657- Les frères Chess à leurs débuts de producteurs rachetèrent  plusieurs labels, comme "Acrobat" et "Premium", qu'ils diffusèrent un peu aux comptes- gouttes...

En mars 1950 à Chicago, le chanteur et pianiste Memphis Slim enregistra pour la marque "Premium" douze titres dont la moitié fut éditée sur des 78 tours, le reste étant toujours inédit.

Participèrent à cette session les saxophonistes, à l'alto Alex Atkins, le ténor Ernest Cotton, le contre- bassiste Big Crawford ou Charles Jenkins suivant des discographies.

Chose étonnante dans le coffret de quatre CD d'origine américaine, ce n'est pas un face du catalogue "Chess" qui est présentée, mais une provenant du label "Premium"...

"Chess Blues", Chess/ MCA CHD- 9340 de 1992, note de Mary Katherine Aldin, discographie.